Prairies sèches

Cette catégorie réunit des milieux herbacés* situés sur des sols secs à très secs. Cette faible disponibilité en eau s’explique par la présence d’un substrat très filtrant ou par la composition argileuse du terrain sensible à l’assèchement estival. Il est parfois possible de rencontrer des sols fertiles mais de faible épaisseur.

Peu représentés dans le canton (37,5 ha, soit moins de 0,2% de la surface cantonale)1, et affiliés à des conditions environnementales très particulières, ces milieux présentent un fort enjeu de conservation puisqu’ils abritent de nombreuses espèces rares* et menacées*. Pour prendre la mesure de leur rareté, une petite comparaison s’impose. Savez-vous par exemple que les pistes goudronnées de l’aéroport de Genève couvrent à elles seules 114 ha, soit près de trois fois plus que toutes les prairies sèches du canton1!

La carte cantonale distingue à l’échelle du 1: 5’000e les milieux suivants :

  • les prairies sèches : elles occupent en mosaïque avec les prairies mi-sèches les terrasses alluviales à sol très superficiel de l’Allondon, de la Laire ou du Moulin de Vert;
  • les prairies mi-sèches : elles s’installent sur les terrasses alluviales graveleuses où elles profitent d’un sol plus constitué. Il est aussi possible de les rencontrer sur certains talus routiers bien exposés ou sur les pentes des moraines argileuses.