Chêne pubescent
Quercus pubescens Willd. est très difficile à identifier. Kissling (1980a) a montré, dans la région du Jura central, que les trois chênes, Q. robur L., Q. petraea Liebl. et Q. pubescens Willd., forment un «continuum morphologique» dans lequel «il est aussi difficile de cerner les espèces que de situer les formes intermédiaires». Les chênes qui se rapprochent le plus de Q. pubescens se trouvent toujours dans les «pôles thermophiles» d'une région. Si l'on extrapole cette étude au bassin genevois, on les trouverait donc plutôt hors du canton, au pied du Salève (d'ailleurs la seule localité indiquée par Reuter) ou aux environs du Fort l'Ecluse. Situer les chênes du canton dans le triangle Q. robur-petraea-pubescens selon la clef de Kissling (1980b) exige beaucoup de patience et reste à faire. Jusqu'à présent, des individus montrant des caractères de Q. pubescens > Q. petraea n'ont pas été trouvés dans le canton.
Etat actuel
Nombre d'observations
Historiquement

Hauteur
Ecologie
Nival | Alpin | Subalpin | Montagnard | Collinéen |
---|---|---|---|---|
non | non | non | partiel | oui |
Température | Lumière | Continentalité |
---|---|---|
4 | 3 | 3 |
Humidité | pH | Nutriments | Humus | Aération |
---|---|---|---|---|
2 | 3 | 2 | 3 | 3 |
Forme de croissance
- Phanérophyte (plante ligneuse croissant en arbuste ou en arbres, supérieur à 4 m de haut; bourgeons de survie à plus de 50 cm du sol)
Feuillage
- Caduc (feuilles dépérissant après avoir été vertes pendant l'été; consistance lisse et fine)
- Semi-caduc (partly wintergreen) (certaines feuilles (jusqu'à 70%) restent vertes durant l'hiver, les autres dépérissent en automne ou durant l'hiver)
Dispersion des graines
- Dysochory (dispersion par les animaux, graines cachées et oubliées)
Dispersion du pollen
- Anémogame (par le vent)